À l’occasion de l’ouverture à Guingamp de l’exposition Dessin de presse : "Retour d’exil, la Révolution en Iran , cette table ronde est l’occasion par un échange entre les artistes et le public, de revenir sur la tradition satirique iranienne.

D’Obeid Zakani au XIVe siècle à la rue iranienne contemporaine, la tradition de la satire et notamment de la satire anticléricale est bien vivante en Iran.

À la veille de la révolution de1979, les œuvres de Bijan Mofid (La ville des histoires,1967) et d’Iradj Pezechkzad (Mon oncle Napoléon, 1973) sont d’énormes succès. Après la révolution de 1979, les textes d’Esmail Khoi, de Hadi Khorsandi et de Parviz Sayyad, rédigés en exil, circulent en Iran.

La tradition du dessin de presse iranien pourtant bien vivante, est peu connue en France.
Actif dès avant la révolution de 1979, le caricaturiste Ardeshir Mohassess connaît une renommée internationale. Au tournant des années 2000, des caricatures sont publiées en Iran même. Arrêté pour ses dessins, Nikahang Kowsar finira par s’exiler.

Cette table ronde sera donc l’occasion d’évoquer la vivacité de la caricature dans l’Iran contemporain où, à titre d’exemple, la caricature que « Ghalamfarsa » a dessinée de Khamenei depuis l’Iran, une fois publiée par Charlie Hebdo, a été reprise par les manifestants iraniens.

Participants :
Kianoush Ramezani (dessinateur de presse iranien)
Mana Neyestani (dessinateur et illustrateur iranien)
Iris Iran Farkhondeh, modératrice (enseignante-chercheuse franco-iranienne : Paris 3 – INALCO)